OPTEL VOUS AIDE À METTRE FIN À LA FRAUDE DES POISSONS ET FRUITS DE MER GRÂCE À DES SOLUTIONS DE TRAÇABILITÉ NUMÉRIQUE

Vous êtes-vous déjà demandé d’où venait réellement le filet de poisson dans votre assiette ? Êtes-vous absolument certain que le thon blanc ou le stromatée de votre sushi n’est pas en réalité du rouvet ? Vos crevettes importées sont-elles bourrées d’antibiotiques et de produits chimiques malsains ?

Sans un étiquetage clair et réglementaire et une traçabilité de bout en bout des poissons et fruits de mer que vous consommez, vous pourriez ne jamais le savoir.

Selon un rapport de 2018 de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’industrie du poisson et des fruits de mer est l’une des plus vulnérables à la fraude alimentaire. Le rapport explique également que la détection de la fraude alimentaire dans le secteur de la pêche et de l’aquaculture est extrêmement complexe pour diverses raisons :

  • Le nombre considérable de pratiques frauduleuses dans le secteur, notamment la substitution d’espèces, l’étiquetage trompeur du poisson pour dissimuler l’origine géographique ou les espèces récoltées illégalement, les produits contrefaits, l’utilisation non déclarée ou illégale d’additifs alimentaires, etc.
  • Le développement croissant de produits de poisson transformés et de farines de poisson pré-préparées.
  • Des législations dans divers pays qui, selon de nombreux groupes de plaidoyer, ne vont pas assez loin.
  • Les systèmes de traçabilité actuels reposent sur une trace écrite qui peut varier d’un pays à l’autre et qui ne garantit pas nécessairement que les bonnes informations et la transparence soient présentes tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

Oceana, une organisation internationale à but non lucratif visant à protéger et à restaurer les océans du monde, a compilé plus de 200 études sur la fraude relative aux produits de la mer et au poisson dans 55 pays, dressant ainsi la carte des cas de fraude dans le monde.  Et lors d’une enquête sur la fraude alimentaire menée dans plus de 60 pays par INTERPOL et Europol, les poissons et fruits de mer ont été désignés comme la troisième catégorie d’aliments présentant le plus grand risque de fraude.

Aux États-Unis et au Canada, les statistiques sont également loin d’être rassurantes. Oceana a publié un rapport révélant qu’aux États-Unis, plus de 90 % des poissons et fruits de mer consommés sont importés, mais que seulement 1 % d’entre eux sont inspectés pour détecter les fraudes. L’étude nationale a démontré que dans 87 % des cas, les poissons et fruits de mer peuvent être faussement étiquetés. Au Canada, on a constaté que dans 40 % des cas, les poissons et fruits de mer étaient faussement étiquetés.

Pour lutter contre la fraude relative aux poissons et fruits de mer, les gouvernements créent de nouvelles législations pour renforcer les lois et introduire de nouveaux moyens afin de mieux prévenir la fraude dès le départ et de retirer plus rapidement du marché les aliments dangereux.

Par exemple, l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) a récemment apporté des modifications au Règlement sur la santé des animaux, partie XV, qui comprendront des exigences obligatoires en matière d’identification et de traçabilité des espèces animales, y compris les poissons et fruits de mer.

Cette nouvelle législation, qui entrera en vigueur le 15 janvier 2019, obligera les entreprises de pêche et de fruits de mer qui importent ou préparent des aliments destinés à être consommés à détenir un permis et à mettre en œuvre des contrôles préventifs, y compris la tenue de registres, afin de minimiser tout risque pour la sécurité alimentaire. En outre, tous les aliments importés seront soumis aux mêmes contrôles de sécurité stricts que les aliments fabriqués au Canada. Des inspecteurs procéderont à des vérifications et les entreprises devront s’acquitter de lourdes amendes en cas de non-conformité.

Si des lois comme celles élaborées au Canada constituent un pas dans la bonne direction, la FAO des Nations Unies suggère que l’industrie aquacole devrait aller un peu plus loin en exigeant des entreprises qu’elles mettent en place des systèmes de traçabilité de bout en bout, capables de suivre tous les poissons et fruits de mer du bateau à l’assiette, fournissant aux acteurs de la chaîne d’approvisionnement et aux consommateurs des informations essentielles et précises sur les espèces de poissons et de fruits de mer, sur le lieu de leur capture et de leur transformation, sur les méthodes utilisées et sur les fournisseurs. Avec une visibilité complète de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, le secteur des poissons et fruits de mer peut éliminer les étiquetages trompeurs, atténuer la fraude alimentaire et protéger la santé et le porte-monnaie des gens.

La FAO affirme que la traçabilité de bout en bout est essentielle pour mettre un terme à la fraude dans le secteur des poissons et des fruits de mer. Elle cite l’Union européenne et les États-Unis comme exemples de juridictions qui déploient des efforts concertés pour tirer parti de l’énorme potentiel des systèmes de traçabilité de la chaîne complète et des directives strictes en matière d’étiquetage afin de déjouer la fraude dans une part importante des poissons et des fruits de mer d’origine nationale et importés.

Les solutions de traçabilité, telles que celles développées par OPTEL, sont facilement accessibles aujourd’hui et peuvent être l’arme secrète des entreprises de poissons et de fruits de mer du monde entier pour intégrer la traçabilité de bout en bout dans les chaînes d’approvisionnement existantes et respecter la législation internationale.

OPTEL, leader mondial de la traçabilité, est le seul développeur sur le marché à garantir une traçabilité au niveau de l’article, ce qui ouvre plus de possibilités que jamais de fournir les informations précieuses dont les partenaires de la distribution et de la vente au détail, ainsi que les clients, ont besoin pour choisir les marques alimentaires.